Les toutes petites forêts peuvent avoir un impact très positif sur notre quotidien et pour la biodiversité. Ce concept japonais a été inventé par Akira Miyawaki et permet de faire pousser les arbres beaucoup plus rapidement et de créer des microcosmes incroyables.
La surface minimum pour créer l’écosystème d’une micro-forêt est de 100m2.
On commence par préparer le sol avec une épaisse couche de feuilles mortes, d’écorces, de feuilles mortes…pour un compostage naturel. l’idéal est donc de commencer en automne.
Contrairement à ce que l’on pourrait croire on peut serrer les plantations à raison de 3 arbres/m2, surtout si la surface est restreinte. Cela créé une concurrence entre les arbres et incite à la croissance rapide.
Une trentaine d’espèces est requise : des feuillus (chênes, hêtres, érables, cornouillers, sureau, arbres fruitiers) et des petites variétés comme la myrtille, les fraisiers sauvages…. l’idée étant de créer des étages différents de végétation plutôt que de gérer une forêt pour faire du bois uniquement.
Durant les 3 premières années l’homme intervient en apportant l’arrosage nécessaire et en retirant les herbes indésirables, puis le système devient autonome avec une biodiversité très importante (rongeurs, oiseaux, insectes, champignons…) où le vivant a toute sa place. Les oiseaux transporte les graines dans les paysages environnants et permettent la reforestation naturelle des paysages.
Au delà de l’interêt écologique, la micro-forêt apporte du vivant, réduit la pollution et la chaleur en créant de l’ombre, nourrit les sols et les hommes, purifie l’eau, limite les inondations, favorise la faune… 100m2 permettent de faire baisser jusqu’à -1°c la température environnante dans un périmètre équivalent.
L’échange autour de ce type de projet favorise aussi le lien social, le partage et il contribue à un système immunitaire et énergétique de chacun.
[kofi]