Calendrier du jardin médicinal

Janvier

• Nourrissons la terre pour le printemps.
• Mettons du compost sur les nouveaux carrés.
• Vérifions que le paillage disposé en novembre et décembre, en remettre si nécessaire.
• Laissons la neige, elle garde la température au sol constante et est riche en azote.
• Sortons nos pots de plantes aromatiques et médicinales à l’extérieur la journée quand il y a du soleil.
• Semons les graines qui nécessitent une stratification à froid, comme l’échinacée, le houblon, la verveine, ou la brunelle.

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Février

• Fabriquons des petites bandelettes spéciales semis, qui nous permettront de marquer le nom de la graine pour chaque semis.

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Mars

• Certaines graines comme l’échinacée, la brunelle ou le houblon ont besoin de stratification à froid.
  Sortons-les au bout de 6 semaines du réfrigérateur (avril)*
  Mettons graines et sable dans une passoire assez fine pour garder les graines mais laisser passer le sable tamisé, et faisons couler de l’eau par dessus afin de récupérer les graines. Semons immédiatement.
  
• Vers la fin du mois, lorsque le risque de gel est écarté , commençons nos semis de graines de printemps (bardane, ortie, pavot de Californie, plantain, et bien d’autres).
• Certaines graines, en particulier celles des fabacées (astragale de chine, réglisse) doivent être scarifiées avant d’être plantées. Frottons délicatement la graine sur une feuille de papier verre à grain fin afin de faire à peine apparaître l’endosperme (partie blanche sous l’enveloppe externe), puis plantons.
• L’humidifions les semis.

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Avril

• Les graines que nous avons semées le mois dernier ont commencé à germer.
• Eclaircissons nos plants pour ne laisser que les plus forts.
• Préparons nos carrés de jardin avec un cordeau .
  Si notre terre est pauvre, mettons du compost mais ne le retournons pas à la bêche afin de ne pas trop perturber l’écosystème bactérien du sol.
• Commencons à réfléchir à des moyens d’e garder les escargots, limaces, et « mauvaises herbes » hors de vos zones de plantation. Je recommande une « zone propre » autour de vos carrés ou bandes, toujours tondue à ras du sol. J’utilise une débrousailleuse à fil afin de faire ce travail. Si les escargots et limaces sont un problème, vous pouvez épandre de la sciure de bois sur cette zone propre.’écarter les ravageurs (escargots, limaces…)

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Mai

• Semons les plantes qui demandent une germination dans un environnement chaud : ex (sauge blanche (Salvia apiana) tant convoitée pour purifier un lieu. Cette sauge des contrées arides américaines se sème dans un mélange riche en sable, disons 2 poignées de sable pour 4 poignées de terreau de plantation. Le terreau sèche vite car il draine beaucoup, pensons à humidifier souvent.
• Passons les plans en godets individuels (9x9x9,5 cm) afin de les laisser fortifier avant de les passer en pleine terre.
• Transplantons en pleine terre à la fraicheur matinale ou en début de soirée.
  Renversons le godet sur notre main afin de libérer la motte, puis démêlons les racines. Creusons un trou 2 à 3 fois plus gros que la motte, et incorporons une ou deux poignées de compost dans la terre si nous ne l’avons pas amendée auparavant. Une fois en terre, arrosons bien la plantule afin d’éliminer les poches d’air autour des racines.

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Juin

• Fabriquons des claies pour un bon séchage.
  Construisons d’abord la colonne qui va recueillir les claies, constituée d’un cube en bois renforcé par des tasseaux horizontaux sur lesquels les claies vont se reposer. Construisons ensuite les claies, faites d’un cadre de bois sur lequel nous avons cloué un morceau de grillage à maille fine (1 à 2 cm) sur le fond. Sur le grillage et à l’intérieur de la claie, agrafons un carré de moustiquaire légèrement plus grand que le cadre. La colonne devrait pouvoir contenir 4 ou 5 de ces claies, espacées de 40 cm.
  
• Fin juin ramassons le millepertuis.
  Coupons les sommités sur environ 4 à 5 cm. Laissons leur perdre la plus grande partie de leur eau sur une grille de séchage, mais ne les laissons pas sécher complètement. La feuille doit avoir l’air très fripée mais pas cassante. Nous pouvons soit faire un macérât alcoolique, 500 ml d’alcool à 45° pour 100 g de sommités (laissons macérer pendant 2 semaines), soit faire un macérât huileux (recouvrez d’huile d’olive et laissez macérer pendant 1 mois dans un bocal recouvert d’un morceau de tissu afin que l’humidité puisse s’échapper).
• Mettons le purin d’ortie (un demi-litre de purin pour un arrosoir de 10 litres). sauf en phase de floraison lorsque la plante est mature.
• Trouvons et disposons un bon paillage.

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Juillet

• Récoltons les nombreuses médicinales.
• Séchons-les sur des claies ou en petits bouquet sur un fil. (Deux clous espacés et tirez un fil de fer entre ces deux clous dans un espace sec)
• Liste des plantes médicinales (non exhaustives) qui se ramassent traditionnellement en juillet : absinthe, achillée millefeuille, aigremoine, alchémille, argentine, basilic, calament, cataire, centaurée, chélidoine, hysope, marjolaine, mauve, mélisse, mélilot, menthe, millepertuis, origan, romarin, rue, sauge, scrofulaire, tanaisie, thym, ulmaire.

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Août

• Récoltons les nombreuses médicinales…

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Septembre

• Nettoyons les parties fanées des plantes , coupons les tiges les plus vieilles.Bien élaguer afin que la plante puisse concentrer son énergie sur les dernières pousses. Incorporons quelques poignées de compost autour de la plante et arrosez bien.
• La récolte des plantes médicinales à racines débute vers la fin du mois de septembre dans certaines régions les plus fraîches. Attendons que les parties aériennes soient quasiment mortes, signe que l’énergie et les constituants de la plante sont repartis vers les racines. Si notre terre est compacte, versons un arrosoir sur la plante la veille de la ramasse afin d’assouplir la terre. Le lendemain, déracinons délicatement la plante et replantons la plante afin qu’elle reparte l’année suivante. Ceci est faisable pour la guimauve, l’échinacée pâle ou pourpre, la réglisse, la grande aunée, la patience crépue et bien d’autres.
• Pour bien faire sécher les racines, nettoyons-les d’abord à grande eau. Enlevons la terre en les brossant à l’aide d’une brosse puis coupons les racines en tronçons (les plus gros en deux dans le sens longitudinal afin de bien les faire sécher à l’intérieur). les racines peuvent tolérer un séchage à une température plus élevée.
• Pour les racines mucilagineuses comme la racine de guimauve, une fois très sèches et cassantes, les stocker dans un bocal hermétique.

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Octobre

• Récoltons de nombreuses racines. Verser un arrosoir d’eau ou deux sur la plante la veille afin d’assouplir la terre, et de récolter le lendemain matin. Pour les vivaces prélevons une partie des racines, disons un quart, puis replaçons la plante en terre.
• Rabattons les vivaces qui ont cessé de produite, afin qu’elles repartent mieux au printemps prochain. Répandons nos déchets végétaux, herbes et petites branches, qui participer à l’entretien de l’écosystème de notre terre.
• Divisons de racines des vivaces qui s’épuisent vite. L’hysope par exemple a besoin d’une division tous les 2 ou 3 ans ou elle commence à faire beaucoup de bois et peut même périr. Sortons la motte entière, placçons-la sur le sol, et coupons-là en deux ou en quatre selon la taille. Replantons les divisions séparément.

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Novembre

• La récolte des racines se poursuit, attendre que les parties aériennes de la plante soient fanées ou mortes,
• Inspectons la récolte de l’an dernier et compostons les stocks abimés de l’année précédente.

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Décembre

• Paillons les plantes sensibles au froid avant les premières gelées.